Historique de l'immeuble
Christopher Johnson, seigneur d'Argenteuil, avait fait construire des moulins au lieu-dit de «la Grande Chute» de la rivière du Nord des moulins à farine, à scie et autres, avant 1850. Il est décédé en 1855. Sa succession vend l'ensemble des moulins en 1871 à deux industriels de Lachute, James Fish et Francis Charles Ireland, faisant affaire sour le nom de «James Fish & Co.». Ces moulins incluaient ceux situés sur la rive Nord-Ouest de la rivière et qui deviendront la papeterie Wilson, de même que d'autres aujourd'hui disparus situés sur la rive Sud-Est, entre la rivière et l'avenue d'Argenteuil. Dans les années qui suivent, Fish vend plusieurs emplacements sur l'avenue d'Argenteuil. En 1882, il cède un terrain à Robert Bonnerman pour établir une corderie puis un autre à Thomas McOuat et John McRae pour qu'ils érigent une fonderie et un atelier d'usinage sous le nom de «Victoria Foundry». En 1903, McRae se retire de l'entreprise et Thomas McOuat continue avec son fils à opérer les installations qui se transforment peu à peu en une manufacture et un commerce de quincaillerie, de matériaux et même d'automobiles.
Références
- Laurin, Clément, Ville de Lachute, 1885-1985, Sherbrooke, Les Albums souvenirs québécois, 1985, page 58.
- Thomas, Cyrus, History of the counties of Argenteuil, Quebec, and Prescott, Ontario, Montréal, John Lovell, 1896. Réimpression Belleville, Mika Publishing, 1981, page 259.