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Historique de l'immeuble
Entre 1895 et 1902, une demoiselle Jeanne Lemaire, d'origine française mais habitant Montréal, achète plusieurs terres aux limites de Sainte-Adèle et de Sainte-Marguerite et y ouvre une auberge. Elle aurait fui la France vers 1875, dit-on, pour échapper au scandale d'avoir eu un enfant d'un membre de la royauté. Elle vend le domaine en 1909 à une dame Larue qui le revend en 1909 à James Robinson.
En 1911 Émile Cochand, un jeune suisse de 21 ans, arrive au Canada pour y enseigner le ski au Laurentide Inn de Sainte-Agathe. En 1918, Il rachète l'auberge de mademoiselle Lemaire et y ouvre le «Chalet Cochand». Après un incendie vers 1920, il reconstruit l'immeuble principal et y effectue, avec les années, plusieurs agrandissements. Le Chalet Cochand ve devenir, durant les années 1930 et 1940 un haut lieu des sport d'hiver au Québec, y hébergeant notamment le «Canadian Ski School» qui va former plusieurs champions.
Dans les années 1970, le site devient l'Auberge Yvan-Coutu avant de porter brièvement le nom d'Auberge du lac Lucerne. L'immeuble a par la suite été démoli et le redressement de la route 370 la fait aujourd'hui passer sur l'emplacement même du Chalet Cochand.
Documents
- Dépliant publicitaire, vers 1950?
- Dépliant publicitaire, vers 1955.
- Dépliant publicitaire, oblitéré en 1958.
- Dépliant publicitaire, vers 1960.
Références
- Cochand, Pierre, «Une histoire brève du Chalet Cochand», dans Les Cahiers d'histoire des Pays-d'en-Haut, no 65, printemps 1995, pages 16-19.
- David, Gilles, «Mlle Lemaire : une mystérieuse résidente», dans Chroniques historiques de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, no 2, Ville de Sainte-Marguerite, décembre 2013, page 3.
- Dubuc, Michèle et Jean-Nicolas Perrault, Les vraies belles histoires de Sainte-Adèle, Les Éditions Sainte-Adèle, 2005, pages 212 et 247-249.
- Garceau, Henri-Paul, Chronique de l'hospitalité hôtelière du Québec de 1940 à 1980, Montréal, XYZ Éditeur, 1995, pages 15, 51 et 110.
- Soucy, Danielle, Des traces dans la neige : cent ans de ski au Québec, Montréal, Éditions La Presse, 2009, pages 49-50 et 103-106.