Les édifices judiciaires
du Nord de Montréal
L'administration de la justice en Nouvelle-France et au Bas-Canada était presque totalement centralisée dans les trois villes de Québec, Trois-Rivières et Montréal. Même si certains seigneurs avaient un droit de «basse justice» d'inscrit dans la concession de leur fief, la justice seigneuriale n'occupait pas une grande part de l'activité publique dans les villages. Seule la Cour de Circuit, instaurée après 1792, permettait à des juges de se déplacer en région pour la justice civile et les juges de paix, qui avaient un certain rôle en justice criminelle, n'abordaient que les petites infractions.
Ce n'est que durant les années 1840, avec la transformation progressive de l'organisation seigneuriale en organisation municipale que cette situation va commencer à évoluer. Des cours sont alors créées par comté ayant pour sièges Saint-Benoît pour le comté des Deux-Montagnes et Terrebonne pour le comté du même nom. Des édifices consacrés aux fonctions judiciaires vont alors apparaître. En 1857, avec la réforme des tribunaux, les «Districts judiciaires» sont créés avec Sainte-Scholastique et Joliette comme chefs-lieux. Des palais de justice proprement dits sont alors construits. La situation finira d'évoluer au début du XXe siècle avec la création du District de Labelle et, en 1923, lorsque le chef-lieu du District de Terrebonne sera déménagé de Sainte-Scholastique à Saint-Jérôme.
Le présent répertoire regroupe les principaux édifices ayant eu une fonction judiciaire dans les Laurentides ainsi que dans la partie Ouest de Lanaudière, ces deux régions ayant été indissociables durant la plus grande partie de leur histoire.
Le District judiciaire de Labelle
Le District judiciaire de Terrebonne
Le District judiciaire de Joliette