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Nom : | La maison et le magasin de James Watts |
Adresse : | 3965-3971, rue Saint-Jean-Baptiste Mirabel (Saint-Benoît) |
Cadastre (1877) : | Lot 301, cadastre de Saint-Benoît |
Cadastre (2000) : | Lot 1 555 681, cadastre du Québec |
Date(s) de construction : | Après 1839 |
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Historique de l'immeuble
Déjà établi comme marchand à Saint-Benoît lors des événements de 1837, James Watts sympathise avec les Patriotes. Il a d'ailleurs épousé une Canadienne-française. Son premier commerce est brûlé le 16 décembre lors du sac du village, comme toutes les autres maisons.
C'est en 1839 qu'il achète cet emplacement de Jean-Baptiste Vézina afin de s'y reconstruire une maison et un magasin, presqu'en face d'une autre qu'il avait déjà acquise en 1836. Il y demeure quelques années, avant d'aller s'établir à Saint-Placide. Il conserve cependant la propriété de cet immeuble jusqu'en 1873. La vocation commerciale du lieu sera conservée jusqu'à la fin du XXe siècle puisqu'un restaurant s'y était alors installé. L'immeuble a aujourd'hui une apparence très différente de son état d'origine, ayant perdu son revêtement de brique.
Références
- --, Le tour du village, Saint-Benoît de Mirabel, Mirabel, Comité des 200 ans de Saint-Benoît, 1999, page 22.
- «Inventaire des documents relatifs aux événements de 1837 et 1838, conservés aux Archives de la Province de Québec», dans Rapport de l'archiviste de la Province de Québec pour 1925-1926, Québec, Louis-Amable Proulx, 1926, page 187.
- Berthelot, Émilie, «Les journaux d'Émilie Berthelot-Girouard», dans Rapport des Archives nationales du Québec, tome 53, Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1975, pages 48, 52, 70-71.
- Lemire, Jonathan, Portraits de patriotes 1837-1838, Montréal, VLB éditeur, 2012, page 234-235.
- Vallières, Marc-Gabriel, «La Minerve 1837 : Les événements du comté de Deux-Montagnes tels que décrits dans le journal La Minerve [...]», dans Les Cahiers d'histoire de Deux-Montagnes,vol. 10, no 3, septembre 1988, pages 9 et 38.
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