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Nom : | La gare de Saint-Benoît du Canadian Northern Railway |
Adresse : | Près du 10696, Saint-Étienne Mirabel (Saint-Benoît) |
Terrier : | Terre 252 (partie), Seigneurie du Lac des Deux-Montagnes |
Cadastre (1877) : | Lot 270 ptie, cadastre de Saint-Benoît |
Cadastre (2000) : | Lot 1 555 721 ptie, cadastre du Québec |
Date de construction : | 1911 |
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Historique de l'immeuble
En 1906-1907, la compagnie de chemin de fer Canadian Northern, qui vise à concurrencer le Canadien Pacifique et le Grand Tronc en devenant la troisième compagnie nationale de chemin de fer, réorganise ses activités dans le but d'offrir ses services en Ontario et au Québec. Dans un premier temps, elle acquiert la compagnie de Chemin de fer du Grand-Nord, qui opère une ligne entre Grenville, Sainte-Scholastique, Saint-Jérôme et Joliette. Elle veut ensuite construire une nouvelle voie entre Grenville et Montréal, en passant par Saint-André, Saint-Placide, Saint-Benoît et Saint-Eustache. Elle achète donc en 1911 le terrain nécessaire à l'emprise ainsi qu'à une gare à Saint-Benoît, juste à l'Est du village sur la côte Saint-Étienne. Le service n'est cependant pleinement opéré qu'après 1918, la guerre ayant retardé la finalisation du tunnel du Mont-Royal.
Pendant une trentaine d'années, un train quotidien entre Montréal, Hawkesbury et Ottawa s'arrête à Saint-Benoît. Ce service est interrompu en 1959 car la construction de la centrale hydro-électrique de Carillon oblige à démolir le pont ferroviaire entre Grenville et Hawkesbury. Un service très réduit (un train par semaine!) continuera jusqu'aux années 1970 entre Montréal, Deux-Montagnes et Grenville. La gare de Saint-Benoît cessera alors d'être utilisée et sera démolie.
Références
- Regehr, T.D., The Canadian Northern Railway, Toronto, Macmillan, 1976.
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