Jean-Olivier Chénier (1806-1837)

Jean-Olivier Chénier est né le 9 décembre 1806 à Montréal, fils de Victor Chénier et de Cécile Morel. Il fait son apprentissage à partir de 1820 auprès du docteur René-Joseph Kimber, de Montréal. Il est admis à la pratique de la médecine le 20 février 1828. Il s'installe alors à Saint-Benoît. Le 26 septembre 1831, il épouse Zéphirine, fille du docteur Jacques Labrie de Saint-Eustache. En 1834, il achète une terre dans la côte du Lac, à l'Ouest du village de Saint-Eustache et s'y installe.

Impliqué depuis son arrivée à Saint-Benoît dans les revendications du parti Patriote, le docteur Chénier devient en 1837 le chef des insurgés de Saint-Eustache. Lors de la bataille du 14 décembre 1837, il meurt en sautant d'une fenêtre de l'église incendiée. Sa dépouille subit alors les outrages des soldats et des volontaires pro-gouvernementaux. Ses cendres, longtemps entreposées dans une urne à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, ont été rapatriées à Saint-Eustache en 1987.

Lieu(x) de pratique

• Saint-Benoît (1830-1835)
• Saint-Eustache (1834-1837)

Résidence(s)

• 3984, rue Saint-Jean-Baptiste, Mirabel (Saint-Benoît) (1830-1835)
• 9, Vieux chemin d'Oka, Saint-Eustache (1834-1837)

Références

• Bernard, Jean-Paul, «Jean-Olivier Chénier», dans Dictionnaire biographique du Canada, volume 7, pages 186-189.
• Fauteux, Aegidius, Patriotes de 1837-1838, Montréal, Éditions des Dix, 1950, pages 174-176.
• Grignon, Claude-H., «La terre de Jean-Olivier Chénier», dans La Revue des Deux-Montagnes, numéro 1, juin 1995, pp 61-76.
• Rheault, Marcel J. et Georges Aubin, Médecins et Patriotes 1837-1838, Québec, Septentrion, 2006, pages 222-225.