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Historique de l'immeuble
Pour une histoire plus complète des débuts de l'ensemble des installations du baron Empain, consultez la fiche technique sur le Domaine d'Estérel.
Le 22 décembre 1938, une auberge de bois rond (le «lodge») vient s'ajouter à l'ensemble immobilier du Domaine d'Estérel. On y vise une clientèle plus jeune et plus sportive que celle qui fréquente l'hôtel de la Pointe-bleue. On retrouve dans l'auberge une trentaine de chambres de chaque côté d'un grand salon central. Un côté est réservé aux garçons et l'autre aux filles. On y organise à l'hiver l'école de ski Estérel.
Ayant connu des hauts et des bas au cours de son histoire, l'auberge est rénovée à partir de 2005 et relancée une dernière fois sous le nom de Relais du baron Empain, avant de fermer définitivement en 2010. L'immeuble de l'auberge est acquis en 2011 par une compagnie de construction qui désire le démolir pour y ériger des condos. La Ville de Sainte-Marguerite ayant refusé le permis de démolition, l'immeuble est curieusement détruit par un incendie en novembre 2012, même s'il n'était plus chauffé ni relié au réseau électrique. Le classement comme monument patrimonial du Centre commercial voisin est venu en sauver au moins le site par son aire de protection, en janvier 2014.
Références
- Culot, Maurice et Anne-Marie Pirlot, Antoine Courtens, créateur art déco, Bruxelles, AAM Éditions, [2003].
- Gallenne, Thomas, « L'auberge Relais du Baron-Empain passe au feu », dans Accès, 21 novembre 2012, page 5.
- Nicol, Éric, « Un feu détruit le Relais du Baron Empain », dans Le Journal des Pays-d'en-Haut, 21 novembre 2012, page 6.
- Toussaint, Yvon, Les barons Empain, Paris, Fayard, 1996.
