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Historique de l'immeuble
Le terrain sur lequel est construit cet immeuble constituait le verger du seigneur Dumont, dès la fin des années 1700. En 1826, lorsque la fille du seigneur épouse Pierre Laviolette, ce dernier devient co-seigneur et se fait construire un manoir sur une partie du verger que lui a cédé son beau-père. Ce manoir Laviolette était situé devant l'actuel manoir Globensky, au bord de la rue Saint-Eustache.
En 1861, le manoir Laviolette et la partie du verger qui y est attenante est cédée par Elmire Lambert-Dumont, veuve de Pierre Laviolette, à Charles-Auguste-Maximilien Globensky qui a épousé sa nièce Virginie Lambert-Dumont. Le premier manoir Globensky est construit à ce moment, mais un incendie le détruit en 1901.
L'immeuble actuel est construit en 1901 sur les ruines du premier manoir. Il ne comportait pas, à ce moment, le porche monumental qui le précède. Des tourelles d'angle, aujourd'hui disparues, ornaient les coins avant de la maison. Au milieu du XXe siècle, le docteur Adrien Thibodeau a habité le manoir avec sa famille. Il en était cependant locataire, son ami Évariste Champagne en ayant conservé la propriété après l'avoir acheté du shérif. En 1961, la veuve d'Évariste Champagne a vendu l'immeuble à la Ville de Saint-Eustache qui l'a converti en hôtel de ville en 1962. Toujours propriété de la Ville, la maison sert aujourd'hui à des fins culturelles.
Références
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- Gauthier, Raymonde, «L'une des plus belles maisons de campagne du Bas-Canada», dans La Presse, 18 novembre 1995, page H-15.
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- Grignon, Claude-H., «Le verger, A) Les premiers occupants», dans La Concorde, 1er juin 2005, page 12.
- Grignon, Claude-H., «Le verger, B) Le verger devient domaine seigneurial», dans La Concorde, 8 juin 2005, page 12.
- Grignon, Claude-H., «Le verger, C) Du jardin au site classé», dans La Concorde, 15 juin 2005, page 12.
- Grignon, Claude-H., «Le permier manoir Globensky», dans La Concorde, 23 novembre 2005, page 8.
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