Nom :

Ancien hôtel Rivière-du-Chêne

Adresse :
 

133, rue Saint-Eustache
Saint-Eustache

1er terrier (1780-1800) :

Folio 231 recto, moitié du haut

2e terrier (1800-1840) :

Folio 558 et 559

Cadastre (1877) :

Lots 140 ptie et 141, cadastre du Village

Cadastre (2000) :

Lot 1 697 758, cadastre du Québec

 

Date(s) de construction :   

Vers 1900


Historique de l'immeuble

Le terrain sur lequel est bâti l'immeuble actuel, au coin des rues Saint-Eustache et Dorion, a été concédé à Paul Brazeau en 1787. Il est démembré et remembré à plusieurs reprises. De nombreux artisans s'y succèdent tout au long du XIXe siècle: un tonnelier, des menuisiers, des forgerons, des boulangers, un capitaine de milice, un maçon et au moins deux aubergistes. L'emplacement où une auberge semble avoir existé plus longtemps est situé juste à côté, là où est aujourd'hui l'immeuble de 117, rue Saint-Eustache.

Au tournant du XXe siècle, un hôtel est construit sur le coin de l'actuelle rue Dorion. Il porte d'abord le nom d'Hôtel Rivière-du-Chêne, puis d'Hôtel des Mille-Îles et est longtemps opéré par Napoléon Robin et par son fils Jean. La façade de l'édifice, jadis flanquée de deux galeries ornées, a été détruite en 1967 lors de la conversion de l'immeuble en logements.

Références

  • Boileau, Gilles, «Deux magasins, trois hôtels», dans L'Éveil, 17 janvier 1993, page 12.
  • Boileau, Gilles, «Les hôtels de Jos Lauzé et de Napoléon Robin», dans L'Éveil, 26 septembre 1993, page 12.
  • Charbonneau, Ginette, «Les hôtels disparus», dans La Feuille de chêne, vol. 9, no 2, avril 2006, pages 6-10.