Nom :

Maison Hubert Globensky

Adresse :
 

64, rue Saint-Eustache
Saint-Eustache

1er terrier (1780-1800) :

Folio 232 verso no 3

2e terrier (1800-1840) :

Folio 596

Cadastre (1877) :

Lot 85, cadastre du Village

Cadastre (2000) :

Lot 1 697 782, cadastre du Québec

Date(s) de construction :   

1832


Historique de l'immeuble

Ce site est occupé, de la fin des années 1780 jusqu'à 1795 par Marie-Thérèse Céloron de Blainville, seigneuresse de l'autre moitié de la seigneurie des Mille-Îles. Au décès de son époux, Jacques-Marie Nolan de Lamarque, celui-ci est inhumé sous l'église de Saint-Eustache.

En 1799, le terrain est acquis par August-Franz Globensky (1754-1830), un chirurgien polonais qui a émigré au Canada en 1781 avec les troupes allemandes venues combattre la révolution américaine. Il avait épousé Marie-Françoise Brousseau dit Lafleur (1764-1854) à Verchères en 1784. Il occupe le site avec sa famille jusqu'à son décès en 1830. Suite à la saisie en justice des biens de sa succession, c'est son fils Hubert, marchand à Saint-Eustache qui rachète le terrain en janvier 1832. La même année, ce dernier s'y fait construire une maison par Thomas Janvry dit Bélair, Charles Rocbrune et Jean-Baptiste Clément. Il s'agit de la maison actuelle, mais qui était à l'époque située en bordure du trottoir. Lors des événements de 1837, les marchandises d'Hubert Globensky sont pillées, mais la maison n'est pas incendiée.

Plusieurs notaires ont eu leur bureau et leur résidence dans la maison. Tout d'abord le notaire Jean-Baptiste Archambault de 1848 à 1856, puis le notaire Joseph Labelle de 1856 à 1860. C'est ensuite le notaire Cyrille H. Champagne qui s'installe dans la maison et qui l'occupe jusqu'à sa mort en 1906. Chose curieuse dans l'acte de vente de 1860, le notaire Labelle s'engage à quitter Saint-Eustache et à ne pas faire concurrence au nouveau notaire Champagne qui débute! Son fils Hector Champagne, un avocat qui deviendra par la suite conseiller législatif, y réside ensuite jusqu'à son décès en 1941.

Le docteur Yvon Corriveau, qui est venu s'établir à Saint-Eustache pour remplacer le docteur Moreau, achète la maison en 1941 est c'est lui qui va lui donner son apparence actuelle, en plus de la reculer de quelques mètres vers l'arrière. Il y décède en 1984.

Références