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Historique de l'immeuble
La terre sur laquelle est située cette maison a été concédée le 4 avril 1739 à François Rochon père, époux de Charlotte Gingras. Pendant près d'un siècle, elle demeure la propriété de la famille Rochon. En 1837, elle est cédée par Alexandre Rochon et son épouse Marguerite Roussil à leur engagé, Édouard Séguin. En 1867, elle est acquise par Cléophée Filion, qui épouse Théophile Bélanger. Ce seraient probablement ces derniers qui auraient construit la maison avant 1900, maison qui appartient encore aujourd'hui à la famille Bélanger.
Anecdotes pour la petite histoire...
Un événement dramatique a touché l'histoire de cette maison en 1903, lorsqu'un ancien maire de la Paroisse de Saint-Eustache, Antoine Séguin, a été assassiné dans une grange située à proximité. Un procès pour meurtre s'en est suivi et a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux de l'époque. Théophile Bélanger a été accusé puis condamné à la pendaison. La relecture des compte-rendu du procès dans la presse de l'époque nous laisse cependant perplexes quant à la culpabilité complète de Bélanger, puisque des circonstances atténuantes ont été évoquées, sans pour autant conduire à un allègement de sa peine.
Références
- Patrimoine-Laurentides, Reconstitution du terrier de la Grande-Côte de Saint-Eustache (1729-1800), terre no 6. Accessible à l'adresse https://mgvallieres.com/eust/GrCoTerrier/index.html.
- Trudeau, Jocelyne F., «Un meurtre dans la Grande-Côte (première partie)», dans La Feuille de chêne, vol. 18, no 1, février 2015, pages 8-13.
- Trudeau, Jocelyne F., «Un meurtre dans la Grande-Côte : le Roi vs Théophile Bélanger (deuxième partie)», dans La Feuille de chêne, vol. 18, no 2, juin 2015, pages 8-13.
- La Presse et La Patrie, éditions des 14 et 16 au 20 février 1903.