Nom :

Maison Spénard

Adresse :
 

837, chemin Fresnière
Saint-Eustache

2e terrier (1800-1840) :

Folio 102

Cadastre (1877) :

Lot 228, cadastre de la Paroisse

Cadastre (2000) :

Lot 1 363 348, cadastre du Québec

 

Date(s) de construction :   

1833


Historique de l'immeuble

Depuis sa construction en 1833 par le patriarche de la famille, cette maison est toujours demeurée habitée par les générations successives des Spénard.

C'est en 1773 que le seigneur Dumont concède une terre au sud de la rivière du Chêne à Antoine Lahaie. Ce dernier la revend cinq jours plus tard à Paul Richer dit Louveteau, qui commence à la défricher et qui, dix ans plus tard, se fait concéder une augmentation à l'arrière. En 1798, Paul Richer cède cette grande terre à son fils Joseph, qui la cultive à son tour. Voilà pour les débuts de la terre. En 1817, Jean-Baptiste Spénard achète une petite terre plus loin dans la Fresnière, presque à la limite de la paroisse de Saint-Benoît. Le 12 juin 1819, Joseph Richer et lui décident d'échanger leurs terres, l'une contre l'autre. C'est donc à partir de ce moment que les Spénard prennent possession de la terre 228, qu'ils ont encore de nos jours.

Le 30 juin 1833, Jean-Baptiste Spénard conclut un marché avec le maçon Alexis Gosselin afin que ce dernier lui construise une maison de pierre. Gosselin s'engage à terminer les murs du rez-de-chaussée durant l'année courante, puis l'ensemble de la maison l'année suivante. En plus de la maison, il doit aussi construire un four à chaux d'une capacité de vingt-cinq à trente barriques. Jean-Baptiste Spénard s'engage quant à lui à aller chercher à Saint-Martin ou à l'île Bizard toute la pierre nécessaire à la construction. Il s'engage aussi à nourrir et à servir Alexis Gosselin tout au long de la durée des travaux.

En 1840, Jean-Baptiste et son épouse Marguerite Gravel rédigent leur testament et s'assurent que la terre de la Fresnière demeurera dans la famille. À leur décès, c'est leur fils Octave qui prend le relais et qui fait en sorte que la maison construite pour ses parents se transmette de génération en génération.

Références