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Historique de l'immeuble
Durant la première moitié du XIXe siècle, Jean-Baptiste Bricault et sa famille cultivent une terre dans la Frenière, qui recevra plus tard le numéro 230 au Cadastre de la Paroisse de Saint-Eustache. Cette terre avait été concédée en 1774 à Ignace Campeau, aïeul de son épouse Marie-Amable Campeau. En 1861, leur fils Félix Bricault dit Lamarche se fait donner la terre voisine (la terre 236) par un cultivateur écossais, James McGregor. En guise de remerciement, Félix Bricault permettra à son bienfaiteur d'habiter, sa vie durant, un petit emplacement extrait de la terre, au bord du chemin. Cette terre avait été concédée à Jean-Baptiste Rouleau en 1761.
Une partie de la terre de Félix contient une glaise qui se prête bien, lorsque cuite, à la fabrication de briques. Il y installe donc une entreprise de fabrication qui va fournir en briques, durant les trente ou quarante années suivantes, la plupart des nouvelles construction de la région de Saint-Eustache. La disponibilité de matériaux industriels de moindre coût viendra mettre un terme aux activités de la briqueterie Bricault dit Lamarche au tournant du XXe siècle. Félix Bricault dit Lamarche décède en 1901 à l'âge de 72 ans.
Références
- --, «Décès», dans La Presse, 10 mai 1901, page 10.
- Grignon, Claude-H. et André Giroux, «La briqueterie de la Fresnière», dans Courrier Deux-Montagnes, 18 juin 1995, page 4.
- Grignon, Claude-H., «Les fabriques de briques au XIXe siècle à Saint-Eustache», dans La Concorde, 5 mars 2003, page 51.
- Grignon, Claude-H., «Une fabrique de briques ne pouvant répondre à tous ses contrats met l'entrepreneur Georges Lauzon dans l'embarras», dans La Concorde, 23 mai 2007, page 14.