Dans les premières anngées de l'histoire de Sainte-Adèle, le noyau du village était situé en haut de la côte de la rue Morin, entre les actuelles rues Beauchamp et Richer. Les voyageurs venant de Saint-Jérôme arrivaient au village non pas en passant à l'Est du Sommet-Bleu, comme actuellement, mais bien à l'Ouest, par la montée Binette et le 1er rang du canton Morin, aujourd'hui la rue Morin. Le 15 octobre 1849, devant le notaire André Bouchard dit Lavallée, Sévère Campeau vend une lisière de sa terre numéro 10 du 11e rang du canton Abercrombie afin d'ouvrir un chemin qui va devenir l'actuelle rue Valiquette dans le village, de même que la rue Dumouchel, au nord du village, afin de rejoindre les terres du 2e rang du canton Morin, c'est-à-dire la montagne du Sauvage. La rue Valiquette prend toute son importance à partir des années 1890 alors qu'elle est empruntée par tous les habitants voulant se rendre à la nouvelle gare ferroviaire, située dans ce qui deviendra Mont-Rolland. Au Sud de la rue Morin, la rue prend d'ailleurs le nom de «rue de la Station», avant d'être renommée en l'honneur d'Anthime Valiquette, cultivateur et maire de Sainte-Adèle. Au début des années 1940, ne pouvant élargir la route 11 qui passe par la rue Valiquette, on construit le boulevard Lessard, aujourd'hui le boulevard de Sainte-Adèle, à l'Est du village, à travers les terres. La rue Valiquette perd alors son rôle de «route nationale». Lors de la fusion entre les municipalités du Village et de la Paroisse, la partie située au Sud du village perd son nom de boulevard David pour adopter aussi le nom de Valiquette. |